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Peut-on goûter à la méditation sans respiration ? Et si la respiration était la clé pour préparer notre méditation ? De la respiration à la méditation, du corps à l’esprit, quel est ce potentiel qui dort en nous ?

L’interaction corps-esprit

Les souffles sont le lien permanent avec le monde qui rentre et ressort perpétuellement en nous à chaque inspiration et à chaque expiration. Ils sont notre ancrage à l’instant. D’un point de vue physiologique, ce qui est intéressant c’est le mécanisme qui se met en place. Selon les recherches et les observations cliniques, l’interaction corps-esprit serait rendue possible par le système respiratoire avec l’intervention du système nerveux, en lien étroit avec le coeur, le cerveau et l’intestin. La respiration est « branchée sur les émotions ». On le constate chaque jour : notre souffle se modifie en fonction de notre état mental. Au moindre stress ou sanglot, le souffle s’accélère, en étant calme, le souffle s’approfondit. Ainsi, le mental influence la respiration et la respiration influence le mental.

 

« Le cadeau des dieux »

Nous pouvons laisser la respiration se faire toute seule ou bien en prendre le contrôle. Un mécanisme insolite, d’où le « cadeau des dieux », le petit nom du pranayama, cette science de la maîtrise du souffle. Si l’on peut agir sur notre état d’esprit, ce sera donc forcément par le biais de la maîtrise de nos inspirations et de nos expirations. Pendant que le mental est concentré sur cette maîtrise du souffle, sa visualisation le long de l’axe (énergie de la moelle épinière) par exemple, il est focalisé et ne sera pas distrait. La concentration sur le souffle évite la dispersion des pensées autant qu’elle intériorise.

 

De la respiration à la méditation

C’est cette intériorisation, ce retour en soi-même que l’on appelle méditation. Et pour y parvenir, la seule passerelle (une passerelle royale) d’accès sera le souffle. Pour méditer, on va poser le corps. La posture doit être confortable et immobile. Puis, il faut permettre au mental par le souffle de s’installer dans notre espace intérieur. C’est par le pranayama que les noeuds psychiques et énergétiques se défont. Le souffle fait monter l’énergie, réduit les pensées, augmente la perception du silence et tout ça nous pose naturellement dans un état spontané de méditation. Cette douce saveur méditative, cet état intérieur apporte ses bienfaits après ou en dehors d’une pratique : le coeur et la tête sont apaisés, les émotions observées, la concentration dopée !

Auteur :
Agathe Westendorp

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