Lorsque vous faites une séance de yoga, à un moment donné ou un autre vous allez devoir vous asseoir. Que ça soit pour une méditation, un pranayama ou une concentration, les postures assises sont essentielles. Alors lesquelles sont indispensables ? À quoi ressemblent-elles, comment s’asseoir au yoga ?
S’asseoir pour le confort et l’énergie
Pour pratiquer et trouver comment s’asseoir au yoga, le confort de l’assise doit être une priorité. Son choix sera aussi en lien avec la technique pratiquée. L’objectif demeure la verticalité, c’est à dire le fait d’allonger l’axe vertébral vers le haut. Se redresser est à la fois un acte énergétique et psychique. Cette verticalité permet de favoriser une bonne circulation sanguine et nerveuse mais aussi de réorienter l’énergie vers la moelle épinière et le cerveau. L’énergie du bas est ainsi poussée vers le haut. L’impact physiologique et énergétique d’une assise est primordial. C’est l’une des clés vers l’équilibre physique et mental. S’asseoir devient tout art car le challenge est grand, rassembler le corps autour de l’axe énergétique central.
Sukhasana, la posture aisée
Il existe de nombreuses postures assises. Pour les débutants, commencez par une posture assise simple comme sukhasana (le tailleur, la posture aisée) avec toujours en tête le dos bien redressé, le lien avec la terre au niveau de mulabandha et avec le ciel au dessus de la fontanelle.
Un coussin plutôt ferme sous le dernier tiers des fessiers fait la différence. Il va permettre de déployer la colonne vertébrale et libérer le plexus solaire. Reculez légèrement le menton et ouvrez les épaules vers l’arrière en pressant les omoplates. Le fait d’avoir les hanches plus hautes que les genoux permet plus d’aisance, le bas du dos n’est pas en arrondi et le buste semble moins lutter contre l’apesanteur. Souvent la chaîne hanches, genoux, chevilles peut manquer de souplesse et rendre délicate les postures assises prolongées.
Ardha-padmasana, le demi-lotus
Vous pouvez aussi tester le demi lotus, ardha-padmasana, seulement si la prise de posture ne réclame aucun effort. Le talon droit ou gauche se retrouve dans l’aine opposée.
Vajrasana, la posture du diamant
À tester aussi, bhadrasana, la posture auspicieuse (partir en vajrasana, les fessiers s’installent entre les deux pieds, genoux ouverts). N’hésitez pas à aménager les postures assises. Parfois, un coussin, une brique, une simple couverture feront la différence. Ne forcez jamais. Laissez faire le corps avec patience et bienveillance (oui, pas facile ;-). Laissez même le corps s’agiter au début car l’immobilité n’est pas une évidence pour beaucoup.
Padmasana, la posture du lotus
Si l’ouverture des hanches est acquise, vous pouvez prendre la plus parfaite, la plus souveraine des postures assises, le lotus, padmasana, qui permet stabilité, fermeté et verticalité physique, énergétique et mentale.
Auteur :
Benjamin Borg